Mardi 18 juillet Château de Clermont l’Hérault
A partir de 20 h, venez profiter du lieu et de la fraîcheur avec un pique-nique «tiré du sac » ;
Une buvette est à votre disposition.
L’accès au château se fait à pied, depuis le centre-ville et nécessite de prévoir dix minutes de montée à partir de l’entrée basse. Prévoir de la lumière (lampe, portable) pour la descente.
Un accès PMR est prévu, par la rue du Puech Castel, sur réservation. Tel : 06 99 69 17 3En partenariat avec l’association Cité des Guilhem
A 21h30 Histoires sous les étoiles,
Lectures musicales avec Tom Torel,
comédien, chanteur et le Trio Edera,
sur des textes extraits de Vert Paradis de Max Rouquette.
En relation avec le festival Cord’Hérault, la bibliothèque municipale Max Rouquette, présente le temps du festival des œuvres de Max Rouquette
Tarif : 10€ ; réduit 5€ (chômeurs, étudiants,) -12ans gratuit
« Max Rouquette est une figure emblématique et incontournable du monde occitan.Natif du village héraultais Argelliers en 1908, son enfance est profondément marquée par le contact avec la nature sauvage, immergée dans la langue occitane et le monde des légendes. Il étudie la médecine à Montpellier, s’impliquant dans la vie étudiante, et notamment dans une association, Le Nouveau Languedoc, qui va devenir par sa contribution assidue un outil ambitieux de diffusion et de valorisation de la culture d’Oc.En contact avec les intellectuels de Catalogne espagnole qui tentent de susciter une renaissance occitane soeur de la renaissance catalane, il côtoie des personnalités marquantes de la culture d’Oc de l’époque, dont le poète Josep Sebastià Pons qui aura sur lui une influence décisive. Max Rouquette publie ses premiers poèmes en 1931.Vient l’époque où il commence à écrire des proses d’une totale nouveauté, transmuant le monde des hautes garrigues en métaphore cosmique de l’âme humaine arrachée au jardin d’Eden et projetée dans la terrifiante vacuité existentielle du XXe siècle.Médecin de campagne à Aniane pendant 10 ans, ce qui l’immerge au quotidien dans la langue d’oc, il trouve le temps d’écrire certaines de ses plus belles pages, dont son grand œuvre : “Vert Paradis”, développé en sept volumes.Traduit en français, puis dans de nombreuses langues, dès 1980, Max Rouquette acquiert peu à peu une large notoriété internationale, et poursuit l’élaboration de son œuvre de prose et de théâtre, jusqu’à son décès le 24 juin 2005 à Montpellier, à l’âge de 96 ans.
Tom Torel et le trio à cordes Edera proposent une plongée dans le monde fascinant de Max Rouquette avec six histoires extraites de “Vert Paradis”. L’une, évocatrice de l’enfance au village d’Argelliers (jamais nommé), et les autres disant le monde et sa vastitude, à travers l’évocation de quelques figures marquantes de ce même village ou de ses alentours immédiats ou plus lointains.Tous ces personnages faisant baigner ce “Vert Paradis” dans un climat qui est celui du mythe et de la narration initiatique. Et c’est sans doute un des charmes à la fois les plus naturels et les plus profonds du livre : la remontée paisible des souvenirs, la précision et la simplicité des détails vrais qui parsèment ces récits, y acquièrent aussitôt un degré de signification et d’envoûtement qui les fait appartenir à un monde supérieur : celui de l’humanité tout entière, confrontée aux grandes énigmes de la vie et de la mort, de l’amour et de la vie cosmique.« Max Rouquette nous introduit par son œuvre aux mystère de notre présence au monde. Il relie le plus humble organisme vivant, brin d’herbe ou fourmi, au cycle cosmique qui nous entraîne tous dans le temps et le néant. Son œuvre n’est pas la célébration d’un terroir, elle est, à la lettre et dans tous les sens, un chant du monde. » (Jean-Claude Forêt). Chanteur, auteur compositeur, et comédien, Tom Torel est un amoureux des mots. Il chante, joue, dit, raconte… crée, depuis maintenant plus de trente années bien pleines d’un foisonnement d’expériences et aventures artistiques musicales, poétiques et théâtrales. Cette nouvelle collaboration avec le trio Edera, autour de Max Rouquette est une jubilation artistique en perspective, doublée d’un enjeu magique : celui d’emporter le spectateur dans l’éblouissement ressourçant de la Parole d’un auteur majeur ! »
L’ensemble Edera prend naissance en 2019, fondé par Matteo Cimatti et Lisa Cardonnet, auxquels se joint depuis 2021 Leonardo Capezzali, alors qu’ils font leurs études supérieures à la Haute École de Musique de Lausanne, site de Sion. Leurs affinités musicales les ont réunis, autour de projets musicaux pour cette formation originale qu’est le trio à cordes. S’appuyant sur le répertoire classique et romantique, notamment les trios de Beethoven et de Schubert, ils explorent le répertoire du siècle dernier, avec les oeuvres de Jean Cras ou Jean Françaix, ou le répertoire contemporain ainsi que des créations, lors de concerts en Suisse et en France. Ensemble à géométrie variable, ils jouent en quatuor, ou intègrent piano ou chant en fonction des projets. Leur goût pour les rencontres avec d’autres domaines artistiques, les amène à participer à des spectacles pluridisciplinaires, théâtre, poésie danse, arts plastiques…
MATTEO CIMATTI
Né à Florence en 2000, Matteo Cimatti commence le violon à la Scuola di Musica di Fiesole et poursuit ses études à la Haute École de Musique de Lausanne sous la houlette de Pavel Vernikov, où il obtient en 2020 le diplôme de Bachelor avec les meilleures notes; il est actuellement étudiant dans la classe de Svetlana Makarova à la Haute École de Musique de Lausanne. Par ailleurs, Matteo participé à beaucoup de masterclasses avec des professeurs de renommée internationale comme Salvatore Accardo, Mihaela Martin, Gerhard Schulz et David Takeno. Déjà très jeune, Matteo a remporté plusieurs bourses et prix lors de nombreux concours internationaux et nationaux, notamment le Troisième Prix lors de la 20e édition du Concours International Premio Postacchini et le Premier Prix au Concours International Feast of Duos. Matteo a participé à un grand nombre de festivals tels que le Sion Festival, le Festival dei Due Mondi, le Festival Musikdorf Ernen, le Kronberg Academy Meisterkurse, le Festival Farulli100 et donné des concerts dans plusieurs pays européens, tels que l’Autriche, la France et la Suisse. Il se produit régulièrement dans son pays natal en tant que soliste ainsi qu’en duo avec piano. Son activité inclut aussi plusieurs projets de musique de chambre, en jouant souvent dans de diverses formations; il est actuellement un membre fondateur du Trio Edera, un trio à cordes basé à Sion. Matteo joue un violon anonyme italien du 18e siècle, gracieusement accordé par la Fondazione Piero Farulli.
LISA CARDONNET
Originaire de la région de Montpellier, Lisa Cardonnet commence l’apprentissage de l’alto avec Jacques Aupetit dès son plus jeune âge. Elle poursuit ses études musicales au Conservatoire à Rayonnement Régional de Perpignan dans la classe d’Antoine Dautry, au Conservatoire National Supérieur de Lyon dans la classe de Françoise Gnéri et à la Musikhochschule de Leipzig dans la
classe de Tatjana Masurenko. Enfin, c’est à la Haute Ecole de Musique de Lausanne, site de Sion Valais/Wallis qu’ elle obtient son diplôme de Master of Arts en 2021 dans la classe de Tatjana Masurenko. Son activité artistique aux multiples facettes va de la musique baroque à la musique contemporaine en passant par l’improvisation, la création, la médiation et l’enseignement.
Lisa se produit autant en soliste qu’au sein de formations de musique de chambre. Ainsi, depuis 2019, elle joue dans l’ensemble Edera dont elle est cofondatrice.
LEONARDO CAPEZZALI
Né en 2000, Léonardo Capezzali a débuté le violoncelle à 8 ans auprès de Béatrice Noël au Conservatoire Francis Poulenc du 16ème arrondissement de Paris. En 2014 , il entre au Conservatoire de Lausanne dans la section pré-professionnelle dans la classe de Susan Rybicki Varga. Après avoir remporté le 1er prix du Concours Vatelot / Rampal en 2014. Il a obtenu à deux reprises un 1er prix à la finale du Concours Suisse de Musique pour la Jeunesse : en 2016 ( violoncelle ) et 2017 ( quatuor à cordes ). Léonardo étudie dans la classe de Xavier Phillips et Mathieu Lejeune à la Haute Ecole de Musique Valais-Wallis depuis 2018..
En 2023, il obtient le Master d’interprétation de la Haute Ecole de Musique de Lausanne-Sion.
Il joue avec un violoncelle de Claude Lebet et sur un archet de Louis Bazin prêtés par la Fondation LALIVE
