Le grand-orgue de l’église Saint-Paul

Histoire de l’orgue de tribune

Par Roland Galtier (21)

-Aucune mention d’orgue n’a été retrouvée dans les archives d’Ancien Régime de Clermont-l’Hérault. La belle église Saint-Paul, richement dotée dans les années 1765-1776, grâce aux libéralités de Dominique Ronzier, possédait un mobilier remarquable, mais point d’orgue.

L’inventaire des orgues de l’ « Hérault effectué en l’an 7 indique « qu’il n’y a jamais eu de buffet d’orgue dans les églises de Clermont »(1). Il fallut attendre 1835 pour cela(2). En 1835, l’abbé Sébastien Tailhan étant curé, la fabrique de Clermont-l’Herault acheta un orgue d’occasion, qui fut livré au mois de juillet, pour 5 000 francs, payables en 4 années, avec intérêt à 5%. Il fallut, pour installer l’orgue, compléter la tribune(3) par une balustrade (500 francs), établir une « boiserie de l’orgue » (400 francs sont encore dus en 1836), acheter des tuyaux pour compléter l’orgue (200 francs), payer le facteur « qui a achevé de monter l’orgue » (500 francs), et régler « la peinture et divers objets nécessaires pour compléter l’établissement de l’orgue » (100 francs). En outre, la fabrique mettait au budget 100 francs pour l’entretien annuel, 400 francs pour les gages de l’organiste et 60 francs pour ceux du souffleur(4).

L’origine de l’instrument est incertaine. Une tradition plusieurs fois rapportée, ferait provenir l’orgue de Clermont-l’Hérault du Collège de Tournon(5). L’examen de la comptabilité et de la correspondance de cet établissement n’a pas permis de confirmer cette hypothèse(6). Cependant, ceci ne signifie pas qu’elle est infondée. Les orgues de Tournon (collège et surtout collégiale)(7) portent des traces évidentes du passage d’un ou plusieurs facteurs suisses. Or, la tuyauterie d’origine de l’orgue de Clermont-l’Hérault s’apparente étroitement à la facture d’orgues pratiquée par les facteurs du Valais (Suisse) à la fin du 17e siècle et au début du 19e siècle (alliage utilisé, calottes des Bourdons de métal, présence d’un jeu en bois proche des Koppel-Flöte, appellation « Bombard 8’ » pour le jeu d’anche de Pédale …).

La partie instrumentale de l’orgue de Clermont-l’Hérault pourrait-elle être constituée par les parties non réutilisées lors de la restauration de l’orgue de la collégiale de Tournon ?

Arrivé à Clermont-l’Hérault en juillet 1835, l’orgue est remonté par le facteur héraultais André Laffon, tandis que divers artisans locaux s’activent à compléter la tuyauterie(8), construire le buffet (presque achevé en avril 1836), et la balustrade de la tribune. En avril 1836, l’orgue n’est pas complètement terminé, et l’organiste n’est pas encore nommé. Son traitement est porté à 400 francs dans le budget pour 1837, mais les marguillers notent toutefois qu’il « serait possible que cette somme ne soit pas suffisante »(9). Elle le sera, et même largement, puisqu’en 1869, les gages de l’organiste sont de 300 francs et ceux du souffleur de 60 francs par an, traitements qui demeureront inchangés jusqu’à la séparation de l’Église et de l’Etat en 1906(10).

Quant à l’entretien de l’instrument, nous n’en avons pas retrouvé de mention dans les documents. Une inscription sur l’Ut# 1 de la Flûte 4 de Pédale semble faire état d’une intervention de Martin Cavaillé en 1840, et une autre, sur un tuyau de Trompette, est signée de Victor Granier en 1874.

L’instrument se présentait alors de la façon suivante :

·        double buffet en sapin avec façades en zinc

·        positif de dos postiche

·        clavier unique et fenêtre

·        plaqué en fenêtre

·        plaqué d’ébène, de 54 notes (C1 – F5)

·        pédalier à la française de 13 notes (C1 – C2)

·        mécanique suspendue

·        tirage de jeux à bâtons carrés avec pilotes hexagonaux(11)

·        deux sommiers diatoriques

·        parallèles à la façade, pour le clavier

·        deux sommiers diatoniques, perpendiculaires à la façade, disposés sur les côtés, pour la Pédale.

Les jeux du clavier étaient les suivants :

Montre

8′

Flûte(12)

8′

Trompette

8′

Prestant

8′

Nazard

2′ 2/3

Basson-Hautbois(13)

8′

Doublette14(14)

2′

Grand-Cornet

V

Voix-Humaine

8′

Plein-Jeu

III

Clairon

4′

Et ceux du pédalier :

Flûte

8′

Flûte

4′

Bombarde(15)

8′

Cet instrument était largement démodé à la fin du 19e siècle. Au lieu d’en envisager la transformation, le curé Jean-Edouard Saumade(16) opta pour une autre solution. Il acquit, sur ses propres ressources, l’ancien orgue de chœur de la cathédrale de Nîmes, qu’il fit installer sur le côté droit du sanctuaire, par la maison Puget de Toulouse(17), en 1894. Un contrat fut passé entre lui et la fabrique, devant le notaire de Clermont-l’Hérault, Noël Peyre, le 11 juin 1895. Selon ce contrat, l’abbé Saumade mettait à la disposition de la fabrique, pour 18 ans à compter du 1er avril 1895, les appartements qui servent de sacristie, donnant sur la rue Jean-Jacques Rousseau, et « l’orgue de chœur que ledit Sieur Saumade a acquis de ses deniers de la fabrique de l’église de cathédrale de Nîmes, et qui se trouve actuellement placé dans le chœur de l’église paroissiale Saint-Paul ».

L’orgue était laissé « en bon état de réparation, [son] entretien, les réparations que cet entretien nécessitera, ainsi que les dépenses d’accord [demeuraient] à la charge de la fabrique ». Le montant annuel de cette location était fixé à 780 francs(18). Les comptes de la fabrique comportent, à partir de 1894, une somme annuelle de 50 francs pour l’accord de l’orgue, qui venait s’ajouter aux 360 francs destinés à l’organiste et au souffleur(19).

A partir de 1894, l’orgue de tribune cessa de fonctionner, au profit de l’orgue Cavaillé-Coll placé dans le chœur. Toutefois, en 1931, le jeune organiste Maurice Taurand procéda à une révision partielle, qui permit au vieil orgue de se faire entendre à nouveau à l’occasion des noces d’or sacerdotales de l’abbé Léotard, en mai 1932.

Ce fut la dernière intervention du grand orgue. En 1945, à l’occasion d’un déplacement de l’orgue de chœur, un certain nombre de tuyaux du grand orgue furent introduits dans l’instrument de Cavaillé-Coll : Grand-Cornet, Nazard, et une partie du Plein-Jeu.

Différentes campagnes de travaux dans l’édifice, notamment en 1934 et 1938, avaient définitivement condamné le vieil orgue au mutisme. Le coup de grâce fut porté en 1951, lorsque, pour restaurer la rosace Ouest, les architectes décidèrent la démolition de l’orgue et de la tribune. Au cours du mois d’octobre 1951, Maurice Taurand entreprend de sauver l’instrument : il établit un inventaire de la tuyauterie qu’il numérote soigneusement, avant de monter l’ensemble de l’orgue et de l’entreposer au presbytère. La tribune, dont les quatre colonnes et l’entablement étaient de marbre rouge veiné, a été démontée(20), tandis que deux des quatre panneaux de la balustrade en fer forgé prenaient place sur les côtés du chœur, les deux autres étant déposés au presbytère.

En 1978, le maire de la ville, M. Marcel Vidal, souhaite redonner vie à l’instrument. Un rapport établi par M. Jean-Pierre Decavèle, technicien-conseil pour les orgues historiques, met à jour l’inventaire réalisé au moment du démontage : les sommiers, la soufflerie, des éléments du buffet et de la mécanique, entreposés dans une cave en terre battue, ont considérablement souffert de l’humidité ; la tuyauterie est conservée dans de meilleures conditions, dans une pièce fermée, avec quelques éléments mécaniques : quelques tuyaux (Cornet, Nazard, une partie du Plein-Jeu) sont dans l’orgue de chœur, plus ou moins transformés. Le rapport conclut à la nécessité d’une mesure de protection.

La partie instrumentale de l’orgue, déposée au presbytère, estimée comme datant du début du 19e siècle, est classée Monument Historique par arrêté ministériel du 2 août 1979.

En 1987, l’avant-projet de la ville de Clermont-l’Hérault envisageait la restauration de l’orgue de chœur, avec remise à l’état d’origine, et la reconstruction de l’ancien orgue de tribune pour le placer dans l’église des Pénitents (ancienne chapelle des Dominicains), destinée à une vocation culturelle. Cette reconstruction était projetée dans l’esthétique de la tradition française des Cavaillé (Jean-Pierre et Dominique), le buffet étant inspiré de l’ancien, avec deux corps (grand et petit buffets), 25 jeux sur deux claviers de 54 notes et Pédale de 30 notes.

Ce programme reçut un début d’exécution avec la remise dans son état d’origine de l’orgue de chœur, par le facteur Alain Sals, en 1988. Ces travaux permirent la restitution du Cornet et des tuyaux de Nazard et de Plein-Jeu qui avaient été installés dans l’orgue de chœur en 1945.

Cette réalisation culturelle s’achève en 1998, non dans la chapelle des Dominicains, mais dans l’église Saint-Paul. Une nouvelle tribune est construite, sur les plans de l’ancienne, dans la même pierre que le reste de l’édifice (pierre de taille ; entreprise Dagand), sous la maîtrise d’œuvre de M. Dominique Larpin, architecte en chef des Monuments Historiques. La balustrade en fer forgé a retrouvé sa place, grâce à M. Rigo, ferronier d’art. Un nouveau buffet en chêne massif a été fabriqué d’après les photos de l’ancien orgue, par la Manufacture Languedocienne de Grandes Orgues à Lodève. Enfin, l’instrument retrouve sa voix, magnifiée, passant de 14 à 27 jeux.

La reconstruction de l’orgue de tribune

par Jean-Pierre Decavèle

L’histoire de l’orgue de Clermont-l’Hérault commence en 1835 par l’acquisition d’éléments d’orgue qui proviendraient du Collège de Tournon-sur-Rhône.

Ces éléments, complétés d’une boiserie, de tuyaux et de “divers objets nécessaires”, ont formé un orgue de 8 pieds d’un seul clavier de 54 notes et d’une pédale de 13 notes, installé par le facteur languedocien André Laffon.

Plusieurs interventions par la suite furent effectuées, soit pour le réparer, soit pour le compléter. On a pu relever les noms de Martin Cavaillé sur un tuyau de Flûte, et Victor Granier 1874 sur un tuyau de Trompette.

La facture révèle une influence alpine, voire suisse, dans la construction des jeux, plus qu’une tradition régionale du moins pour l’essentiel. Le matériel sonore dénote des interventions de la 2e moitié du 19e siècle, mais l’orgue tomba en désuétude après l’acquisition de l’orgue de chœur de Vincent Cavaillé-Coll en 1894.

Il fut, par contre, à nouveau utilisé dans les années 1930 après quelques travaux effectués par l’organiste Maurice Taurand qui eut hélas à connaitre la dépose de l’orgue et de sa tribune en 1951, au motif de dégager la grande rose alors que le buffet avait été construit en conséquence.

Le matériel de l’orgue fut entreposé dans la cave du presbytère pour les parties en bois (sommiers, buffet), et dans les greniers pour les jeux et quelques éléments de mécanique. Une partie du Plein-Jeu, du Nazard et le Cornet furent introduits dans l’orgue de chœur. Le sol de la cave en terre battue eut vite raison des bois qui étaient déjà, lors de notre première visite, tombés en poussière dans les années 60, rongés par l’humidité.

Seule la tuyauterie, bien répertoriée et rangée en caisse, restait récupérable et digne d’un certain intérêt, d’où son classement au titre des Monuments Historiques. Elle révéla la composition suivante, vérifiée avec les faux-sommiers conservés.

Claviers de Grand-Orgue, 54 notes : Cornet 5 rgs, Montre 8′, Bourdon-Flûte 8′ en bois, Nazard 2 2/3, Doublette 2′, Plein-Jeu 3rgs, Trompette 8′, Clairon 4′, Basson-Hautbois, Voix Humaine

Pédale, 13 notes (C1 à C2) : Flûte 8′, Flûte 4′, Trompette 8′ en bois.

L’organiste avait conservé par devers lui le clavier et le pédalier à la française.

On avait pu dénombrer en caisse : 30 tuyaux de Dessus de Voix Humaine, 45 tuyaux de Prestant, 43 de Doublette, 25 dessus de Hautbois et 22 de Basson en bois, 53 tuyaux de Flûte en pin (13 bouches et 40 ouverts), 16 dessus de Montre, 93 tuyaux de Plein-Jeu, 13 de Flûte 8′ de Pédale en bois, 13 de Flûte 4′ de Pédale en bois, 13 de Trompette de Pédale aussi en bois, ainsi que des tuyaux de Trompette de Clairon de Grand-Orgue dont les corps étaient en zinc. Les anciens tuyaux de façade disparus étaient aussi en zinc.

Dans l’orgue de chœur il y avait le Cornet 5 rangs, une partie du Nazard et 60 a 70 tuyaux de Principaux et Plein-Jeu.

Les corps sont en étoffe, métal pauvre en étain.

Si une certaine unité apparait dans le fond de tuyauterie métal, bien que remanié et altéré, que de particularités de moindre qualité avec des corps d’anche en zinc et certains tuyaux de bois (sapin) plus tardifs !

Reconcevoir un orgue à partir de la tuyauterie est apparu la meilleure solution. Fallait-il limiter cet instrument à un seul clavier avec une pédale d’une étendue plus que réduite ou bien doter l’édifice d’un instrument plus à sa dimension, qui resterait dans l’esthétique initiale et qui permettrait d’aborder plus de répertoire ?

L’ancien buffet, disparu, était à 2 corps (on le connait par des photographies). Par sa forme, il épousait le contour de la grande rose pour laquelle il a quand même été détruit.

Le projet de réhabilitation prit en compte ces différents éléments et il fut proposé la construction d’un grand orgue mécanique neuf, incorporant toute la tuyauterie ancienne récupérable en recherchant, âpres reclassement, ses diapasons et son ton d’origine.

La composition actuelle de l’orgue de tribune

1er clavier – Positif dorsal, 54 notes (C1 – F5)

Montre

4′

Bourdon

8′

Cromorne

8′

Doublette

2′

Flûte

4′

Cymbale

3R

Nazard

2′ 2/3

Quarte

2′

Tierce

1′ 3/5

Larigot

1′ 1/3

Tremblant doux

2e clavier – Grand-Orgue, 54 notes (C1 – F5)

Montre

8′

Bourdon-Flûte

8′

Trompette

8′

Prestant

4′

Nazard

2′ 2/3

Clairon

4′

Doublette

2′

Tierce

1′ 3/5

Voix-Humaine

8′

Plein-Jeu

6R

Cornet (C3)

5R

3e clavier – Récit, 35 notes (G2 – F5)

Cornet

V

Hautbois

8′

Pédale, 30 notes (C1 – F3)

Bourdon

16′

Trompette

8′

Flûte

8′

Flûte

4′

Tirasse Grand-Orgue – Copula à masselottes

Tramblant doux Positif – Tremblant for Grand-Orgue

La à 440 Hz à 15o – Tempérament égal

Pression du vent Grand-Orgue et Récit : 88, Positif: 75, Pédale : 80 mm.

Notes

-1.      Réponse de l’administration municipale de Clermont-l’Hérault au président de l’administration du département, en date du 25 prairial an 7 ; Archives départementales de l’Hérault, Q. 524.

-2.      En 1812, la comptabilité de la fabrique mentionne les gages de trois chantres, mais pas d’orgue, ni d’organiste (Arch. dép. Hérault 5 V 128).

-3.      Il faut supposer que celle-ci existait déjà, ou était totalement payée en 1836, car le dossier conserve (Arch. dep. Hérault, 5 V 31) n’en fait pas état.

-4.      Budget de la fabrique de Clermont-l’Hérault pour 1837, 15 avril 1836, Arch. dep. Hérault 5 V 31.

-5.      Dans l’Ardèche. Fonde en 1536 par le Cardinal François de Tournon, les bâtiments furent édifies de 1548 a 1554, la chapelle construite entre 1673 et 1707. Cette institution fut gérée par les pères Jésuites de 1559 à 1769, et par les Oratoriens de 1776 à 1819. Devenu Collège royal en 1819, puis Lycée en 1848, c’est aujourd’hui le lycée Gabriel Faure de Tournon-sur-Rhône.

-6.      Arch. dép. Ardeche, T 2269 a 2271, T 3425, et Nathalie Meut, Archives du Lycee de Tournon, 1790-1940, repertoire numerique detaille, Privas, 1998.

-7.      Cf. Claude Giudicelli, « Les Orgues de Tournon-sur-Rhone”. L’Orgue, n0 131, 1969, pp. 81-85, et no 137, 1971, pp. 29-34. Le buffet de l’orgue de la collégiale Saint-Julien est la réplique quasi-exacte de l’orgue construit à Morzine (Haute-Savoie) vers 1820, par Jean-Baptiste Carlen (1777 – 1864) de Brigue (Valais). Les travaux attestes de Jakob Meyer, de Lucerne, a la collégiale de Tournon en 1832, ne constituent pas la construction complète et a neuf, de l’instrument. Peut-on imaginer qu’une partie de l’orgue, non pas du collège, mais de la collégiale, construit par un facteur valaisan ver 1820, ait été revendue en 1835, âpres les travaux de Meyer ? Les archives de Saint-Julien de Tournon sont, hélas, trop lacunaires pour nous apporter une réponse.

-8.      Les noms de ces artisans, à l’exception de celui de Laffon, ne figurent pas dans les documents. En revanche, quelques signatures ont été relèves dans l’instrument lui-même, en particulier celle de « Beauclair à Clermont” sur les deux plus grands tuyaux de façade. Peut-être est-ce a lui que l’on a commande les tuyaux manquants, qu’il aurait réalise en zinc: façade et pavillons de certains jeux d’anches.

-9.      Arch. dép. Hérault, 5 V 31.

-10.   Arch. dép. Hérault, 2 O 79/28, 5 V 128 ; arch. comm. de Clermont-l’Hérault déposées aux arch. dép. Hérault, 52 EDT 1P3.

-11.   Dans l’état avant le démontage, les boutons étaient munis de porcelaines avec le nom de jeux. Ceci devait résulter d’une transformation au cours du xixe siècle, car en 1835, il est vraisemblable que les noms de jeux étaient inscrits sur des étiquettes disposées a cote des tirants.

-12.   Tout en bois, les deux premières octaves bouchées.

-13.   Le Basson qui formait la basse en bois, avec le canal de l’anche en bois.

-14.   La porcelaine portait l’indication « Octavin”.

-15.   Les jeux de 8′ (Flute et Bombarde) construits en bois.

-16.   Henri-Jean-Edouard Saumade (1841 – 1902), cure-doyen de Clermont-l’Hérault de 1871 a sa mort.

-17.   Clermont figure dans la liste des orgues construites ou restaurées par la maison Puget Père et fils de Toulouse, éditée en 1895 : « Clermont, paroisse, Grand-Orgue, 2 claviers, restaure.”

-18.   Arch. dép.: Hérault; 5 V 128.

-19.   Ibidem.

-20.   Les colonnes ont été vendues en 1975 par l’abbé Cros, doyen de la paroisse.

-21.   Ce texte fait partie de la belle brochure “Clermont-L’hérault : Le grand orgue” (Éditions du Bérange), et est reproduit ici avec l’aimable autorisation de l’éditeur.