Samedi 19 octobre 2024 à 18h

Espace des dominicains

Clermont l’Hérault 

 

Le Choeur Symphonique de Montpellier

direction Michel Piquemal: c’est toujours un événement! 

Hommage à Gabriel Fauré pour le centenaire de sa mort, 

avec le Requiem, le Cantique de Jean Racine et  la Messe des pêcheurs de Villerville

Un grand concert à partager dans le cadre des Dominicains de Clermont l’Hérault

 

N’hésitez pas à réserver, 

faites connaître ce concert, et venez nombreux!

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Michel Piquemal,

 

Présenté par les choristes.

Voilà 57 ans, plus d’un demi-siècle, que Michel Piquemal est l’une des grandes figures du chant en France.

Choriste dès l’enfance, puis soliste baryton, maître de chant, chef de choeur et enfin chef d’orchestre, il dirige le Choeur Vittoria d’Ile de France, le Chœur Région Sud de PACA et le Chœur de l’Abbaye aux Dames de Saintes.

Il met depuis toujours sa fougue et son talent au service de la musique chorale, en particulier celle des compositeurs négligés d’hier ou des créateurs encore méconnus d’aujourd’hui. Il affectionne tout particulièrement les compositeurs français. Michel Piquemal est un passeur doublé d’un pédagogue hors pair.

De part sa famille originaire de l’Ariège, il entretient un lien étroit avec la musique de Gabriel Fauré.

Enfant, il côtoie les mêmes montagnes, les mêmes villages, les mêmes gens et coutumes que ce compositeur.

Ainsi, lorsqu’il aborde le Requiem de Fauré avec un chœur, il utilise des images de son enfance pour expliquer ce que cette musique représente pour lui ; il est intimement convaincu que cette vision correspond à celle qu’a eue Fauré lorsqu’il a écrit le début de son Requiem.

Il nous raconte :

« Lorsque j’étais enfant, en vacances à Massat, petit village d’Ariège berceau de ma famille, nous avions coutume d’interrompre nos activités dés que nous entendions le glas sonner aux cloches de l’église. Tous les adultes et tous les enfants se rejoignaient devant la maison du défunt et nous marchions les uns après les autres jusqu’à sa chambre où se tenaient la famille en deuil, les pleureuses et le mort sur son lit. C’était une lente procession de gens assommés par cette terrible nouvelle …

Voilà ce que j’entends dans le début de l’Introït du Requiem : le glas asséné avec force et les bribes de conversation sourdes chuchotées par les visiteurs, la déchirante plainte de ses proches, … plus loin, les propos réconfortants envers la famille … »

Pour tous les choristes l’image est gravée à jamais et on ne peut plus jamais chanter ce Requiem sans la voir …

 

Jacques Freschel, Baryton -basse

 

Après un prix de chant obtenu à l’école maternelle, Jacques Freschel a dû attendre quelques années avant de voir ses talents labellisés au Conservatoire de Marseille, où il décrocha de clinquantes médailles en Chant et Art lyrique, ainsi qu’à l’Université où il rejoignit la société distinguée des agrégés. 

On entendit dès lors son baryton-basse dans moult opus, filant du baroque authentique au contemporain radical, de braves soli du chant sacré à des emplois de basse bouffe ou de baryton d’opérette… Après une fructueuse parenthèse journalistique, critique musical dans quelques canards locaux, Jacques Freschel raccroche sa plume de « Personnage à longues oreilles » pour retrouver les feux de la rampe. 

 

Dès 2018, il chante pour le lancement de « Quel Amour ! » MP 2018 à Marseille, interprète, en création mondiale, Ulysse – chant II de Lionel Ginoux et crée, pour Marseille Concerts, un spectacle intitulé « La mémoire et la mer : de Fauré à Ferré ». Jacques Freschel se produit sur la scène phocéenne de l’Odéon, au festival de Lamalou ou en compagnie de Lyric’Opérette, dans les plus grands succès d’Offenbach, Messager, Oscar et Johann Strauss, Franz Lehar, Charles Lecocq, Hervé, Vincent Scotto, Francis Lopez… Soliste régulier au sein du Choeur Région Sud, dirigé par Michel Piquemal, il interprète, au quatre coins de la Provence, des Alpes à la Côte d’Azur, en Corse, les Requiem de Fauré, de Saint-Saëns, de Mozart, Pour les funérailles d’un soldat de Lili Boulanger, Ecce quam bonum de Martial Caillebotte, Saint François d’Assise de Gounod, Superflumina de Fauré…  ou sous la direction de Reta Kazarian, en Région et à Paris, les Requiem de Mozart, de Brahms.  En 2022-2023, dans les arènes de Nîmes, au Palais Nikaia à Nice et l’Arena d’Aix, il chante les soli masculins de la musique du film Gladiator d’Hans Zimmer, en ciné-concert avec l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre de l’Opéra de Nice.

C’est aussi la musique ancienne de Carissimi qu’il met à l’honneur, en 2023, sous la baguette d’Anne Périssé dit Préchacq avec des Motets et son célèbre Jephté. La même année, il participe à la soirée de présentation du Festival d’Aix, en interprétant des extraits d’Otello de Verdi (Iago), de Lucie de Lamermoor de Donizetti (Raimond). En 2024, en compagnie du French American Vocal Art (FAVA), il est soliste dans le Requiem d’Herbert Howells sous la direction de Meg Frazier.

Marion SCHÜRR, soprano

 

Après des études initiales en piano, Marion Schürr se tourne vers la voix dans sa vingtième année. Elle commence alors à étudier le chant lyrique et baroque auprès de différents professeurs avant d’intégrer le conservatoire de Toulon où elle étudie dans les classes de Guillemette Laurens et Marie-Louise Duthoit. En parallèle, elle aborde également la direction de chœurs : elle se forme alors pendant cinq ans auprès de Roland Hayrabédian au conservatoire de Marseille, puis sous le parrainage de Didier Grosjman, fondateur du CRÉA d’Aulnay-sous-Bois. Aujourd’hui, chanter et faire chanter sont pour Marion Schürr deux facettes indissociables d’une même activité. Elle dirige plusieurs ensembles (Madrigal de Provence à Toulon, Chantons dans l’Amphi à Marseille), intervient comme formatrice et cheffe de chœur auprès de l’Atelier Lyrique à Aix en Provence et du Choeur des Jeunes du Centre National d’Art Vocal/Musicatreize ; depuis un an elle est également la cheffe du Vocal Provence, l’un des deux chœurs du grand chœur Région Sud.

Elle mène aussi des actions en milieu scolaire auprès des Concerts de Poche, afin de faire découvrir la musique “classique” et le chant lyrique à des publics qui en sont traditionnellement éloignés, et encadre des stages de chant en compagnie de Gilles Schneider.

En tant que soliste, elle se produit dans des répertoires allant de la musique ancienne à la création contemporaine, en passant par l’opéra et la comédie musicale. Elle crée et enregistre en 2015 l’opéra de chambre Ti Quan (de Philippe Festou), avec la compagnie 1.618. Elle fonde en 2017 l’ensemble

baroque Horae, avec lequel elle aborde également la création contemporaine (notamment “les Deux faons” de D.W.Hecht en 2018). Elle chante également régulièrement dans des ensembles vocaux

(Musicatreize, Hymnis, chœurs des opéras de Marseille ou Toulon). Ce travail vocal nourrit continuellement son activité en tant que cheffe de chœur et modèle sa façon de communiquer

interprétation, geste vocal, plaisir et émotions.

Programme

 

Le Requiem, opus 48

 

Le mot requiem, du latin requies qui signifie repos, est le nom donné à la musique de la messe des morts. Ce sont des pièces en général empreintes de solennité, de beauté et d’émotion, surtout lorsqu’elles sont servies par de grands compositeurs.. Après Mozart, Berlioz, Fauré nous laisse un des plus beaux et émouvants requiems. Ecrit en pleine maturité de 1887 à 1901, c’est l’une des ses œuvres les plus connues, Il est composé  de sept mouvements pour deux solistes (baryton et soprano) et choeur. Ces mouvements diffèrent légèrement de ceux d’un Requiem traditionnel, omettant le Dies Irae (Jour de colère) et ajoutant un Pie Jesu, à l’origine chanté par un enfant. Le mouvement final In Paradisum, rajouté par Fauré, nous transporte dans un monde de sérénité entouré d’anges et de beauté.

 Introït et Kyrie – Offertoire -Sanctus – Pie Jesu – Libera me – In paradisium

 

 

La Messe des pêcheurs de Villerville

 

Cette messe brève a été composée pour choeur de femmes en  août 1881 par Gabriel Fauré et André Messager (connu pour ses délicieuses opérettes) qui étaient en villégiature à Villerville chez des amis communs. Cette œuvre a été écrite primitivement pour qu’elle soit chantée par les dames du village et les jeunes filles qui s’y trouvaient en vacances, au profit des l’association des pêcheurs locaux. 

 Kyrie (Messager) – Gloria (Fauré) – Sanctus (Fauré) – O Salutaris (Messager) – Agnus Dei(Fauré) 

 

 

 

Le Cantique de Jean Racine

 

Cette magnifique pièce vocale a été composée par Gabriel Fauré , alors âgé de 19 ans en 1865. Dédiée à César franck, la partition obtint le premier prix de composition au concours de sortie de l’Ecole de Nidermeyer de Paris, dont Fauré était élève, puis professeur comme Adam Laussel, musicien clermontais,  dont nous avons redécouvert les œuvres en janvier 2024.

« Verbe égal au Très-Haut, notre unique espérance, Jour éternel de la terre et des cieux. De la paisible nuit nous rompons le silence : Divin seigneur jette sur nous le yeux. Répands sur nous le feu de ta grâce puissante, Que tout l’enfer fuie au son de ta voix ; Dissipe ce sommeil d’une âme languissante Qui la conduit à l’oubli de tes lois ! O Christ soit favorable à ce peuple fidèle Pour te bénir maintenant assemblé : Reçois les chants qu’il offre à ta gloire immortelle, Et de tes dons qu’il retourne comblé. »

 

 

 

Centenaire FAURÉ


Après Poulenc, Caillebotte et Gounod à l’automne 2022, Rossini et Puccini à l’automne 2023, le Chœur symphonique de Montpellier revient à Clermont l’Hérault cet automne à l’approche de la Toussaint pour célébrer le Centenaire FAURÉ



Gabriel FAURÉ

Gabriel Fauré né en Occitanie (Pamiers), nous a quittés il y a presque très exactement 100 ans, le 4 novembre 1924. Il est l’un des plus grands compositeurs français du 20ème siècle avec Ravel et Debussy. Il dira : « Pour moi, l’art, la musique surtout, consiste à nous élever le plus loin possible au-dessus de ce qui est ».

 Affligé d’une surdité déformante qui empoisonna ses dernières années, Fauré conservait des oreilles plus aiguisées que ces mélomanes pressés qui, par paresse ou manque de curiosité, le résument encore à un doux musicien d’église et de salon, passé maître dans l’art de bercer les vivants et les morts avec son élégante Pavane, sa mélodie Après un rêve ou son Requiem sans Jugement dernier. 

Cette image d’Épinal possède un fond de vérité. Éduqué à l’École Niedermeyer, spécialisée en musique religieuse, Fauré démarre sa carrière comme organiste et maître de chapelle. Il fréquente le gratin du monde musical grâce à son maître et ami Camille Saint-Saëns (1835-1921), ne compose qu’un opéra (Pénélope, créé en 1913), boude la musique symphonique, et fonde comme il se doit un foyer bourgeois avec la fille du sculpteur Emmanuel Frémiet, Marie, qui lui donnera deux fils tendrement chéris. Mais la lecture de ses correspondances permet de constater qu’il possède bien d’autres facettes. Envoyé seul à Paris à l’âge de neuf ans, il s’affirmera toujours comme un créateur férocement indépendant. Un aventurier de l’harmonie jouant avec la tonalité comme un chat avec une souris. Un directeur de conservatoire réformiste et un pédagogue éclairé, encourageant ses élèves (Maurice Ravel, Georges Enesco, Nadia Boulanger…) à se débarrasser de l’académisme pour trouver leur propre voie. Un citoyen concerné, au fait de l’actualité (inter)nationale. Un épicurien féru de bonne chère, de culture, de photographie en amateur et de cigarettes. Un mari volage, accumulant les conquêtes jusqu’à son coup de foudre, en 1901, pour la jeune pianiste Marguerite Hasselmans, son « oiseau bien-aimé », qui le rejoint tous les étés dans les retraites lacustres où il se retire pour composer. Et sera, explique la pianiste Aline Piboule, « son dernier lien avec son public : quand il cessera d’aller écouter les exécutions de ses œuvres parce que, du fait de sa surdité, rien ne sonne comme il l’a écrit, Marguerite ira pour lui et lui rendra compte de ce qu’elle a entendu ».


Réservez la date ci-dessous...
un événement de l'automne des choeurs !

SAISON 2024-2025

  

 

 Dimanche 22 septembre Eglise Saint Paul 

Journées européennes du Patrimoine

14h – 16h : Visite des orgues sur réservation.

18h : Concert : Trio Souffles baroques :Adeline Cartier, orgue, Josselin Dulac et Eric Gayraud, hautbois – G.F. Haendel, A. Marcello, W.A. Mozart, J.S. Bach, A. Vivaldi

 

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Troisième Automne des Choeurs

 

Samedi 19 octobre 18h Espace des Dominicains

Choeur Symphonique de Montpellier et solistes dirigés par Michel Piquemal.

Requiem et œuvres de Gabriel Fauré à l’occasion du centenaire de sa mort.

 

Dimanche 10 novembre 18h Espace des Dominicains

Choeur Universitaire Montpellier Méditerranée – Direction : Valérie Blanvillain

Grands choeurs et airs d’opéras – Verdi, Puccini, Donizzeti, Gounod, Bizet, Offenbach.

 

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Dimanche 12 janvier 18h Espace des Dominicains

Concert du Nouvel An – Ensemble baroque La Domitienne – Concert offert par la Municipalité.

De Paris à Prague par la porte de Brandebourg 

F. Couperin, F. Kocswara, J.S. Bach et des surprises.

 

Dimanche 2 février 18h Espace des Dominicains

4e Partenariat avec le Festival des Mardi Graves : Ensemble de contrebasses Le Catbaix

Musiques de films : Ennio Morricone, Nino Rota and Co .

 

Dimanche 30 mars 18h Espace des Dominicains

Ensemble à cordes Via Domitia, des jeunes violonistes, altistes et violoncellistes, des solistes de l’OMM en auto-direction – W.A. Mozart, F. Mendelssohn, P.I. Tchaïkowsky.

 

Dimanche 15 juin 18h Eglise Saint Paul

Jean Dekyndt, orgue, titulaire des orgues de la cathédrale Saint Pierre de Montpellier, Johann Soustrot, violon, soliste à l’ONMM.

J.S.Bach, G.F. Haendel, T.A. Vitali, Fr ; Kreisler, Ch. Gounod, J. Massenet.

 

Mi juillet : 4e Festival Cord’Hérault

Juillet – Août : Eglise Saint Paul Concerts d’orgue du marché, tous les mercredis à 11h15.

 

Réservation : HelloAsso

Téléphone : 07 83 58 77 06

contact@musiquesetpassions.fr

www.musiquesetpassions.fr

 

Les concerts de la saison 2024-2025